Résumé :
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A partir de l'interrogation sur la fonction paternelle, sur la langue et le corps, comme marqueurs identitaires confrontés à l'épreuve de l'altérité dans le contexte de la migration, l'auteur défend l'idée que le language structure la pulsion. Le projet est la restauration par l'écrit et/ou la cure d'une parole paternelle muette, la remise au monde par l'analyse dans une langue simultanée, celle de l'autre et la sienne. La langue est le recours d'une autre langue. Cet exposé illustre la thèse que le rapport à la langue structure au monde.|La culture dépose dans la langue des éléments d'inclusion, notamment à travers noms et prénoms, qui se transmettent de génération. Le prénom est souvent une représentation de la pulsion via la culture.|Ce texte démontre aussi qu'il faut reconnaître que, pour les patients disposant d'une double culture, la langue minorée, voire refoulée, n'est pas sans commander des associations riches d'enseignement.
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