Résumé :
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L’alternance de la résidence de l’enfant après la séparation conjugale s’est développée en France de façon officieuse jusqu’à sa reconnaissance par la loi de 2002. Son développement est allé de pair avec la diffusion de la médiation familiale comme expression d’une reconfiguration des relations privées sous l’égide des valeurs de la démocratie : liberté des choix de chacun et autonomisation des personnes, égalité des sexes, des générations et des positions parentales, primat accordé à l’affectif et au dialogue familial. Promue comme instrument privilégié pour une coparentalité effective, permettant de lutter contre les risques de désaffiliation parentale, elle demande cependant qu’un travail d’élaboration soit réalisé par les parents pour être pleinement bénéfique à l’enfant. Travail qui nécessite bien souvent la participation d’un tiers pour une mise en pratique apaisée.
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