Résumé :
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La question du bonheur des enfants n’a pas toujours préoccupé les adultes. On s’aperçoit de nos jours qu’à trop s’en soucier, on n’évite pas un grand nombre d’inquiétudes sur eux et leur avenir, comme si l’idée que nous nous faisons de leur bonheur ne dépendait que des soins que nous leur fournissons et qui ne sont pas toujours adéquats. Ce que nous imaginons sur cette question (et qui alimente des débats parfois inquiétants) n’est peut-être pas aussi certain qu’il nous paraît si nous acceptons que dans les déterminants du bien-être intérieur, il y a aussi la responsabilité de chaque sujet qui est engagée, qu’il soit enfant ou non. La condition à préserver prioritairement est donc qu’il y ait du sujet qui ait quelque chose à dire de son énigme.
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