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Résumé :
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Le regard porté sur l’expérience pluriculturelle, plus ou moins critique, de la migration, du métissage et de l’exil, doit être élargi à toute expérience de rupture psychoculturelle, et, au-delà encore, de crise existentielle. À ce titre, cette expérience ne peut, pour un travailleur social, être à l’origine d’une appréhension fine des problématiques psychosociales liées à l’expérience pluriculturelle critique des usagers, que lorsqu’elle a pu être dépassée et réinscrite dans sa propre élaboration subjective. À cette condition, l’expérience pluriculturelle constitue l’occasion directe du développement de la compétence interculturelle, qui peut être également indirectement acquise lorsque la formation professionnelle articule expérientiel, didactique et réflexif.
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