Résumé :
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Comment appeler ces gens du voyage dont le nom a du mal à se fixer : manouches, gitans, tsiganes, etc. ? L’appellation générique de gens du voyage est commode pour ceux qui n’en sont pas, les gadgé que nous sommes au regard des tsiganes. Voleur de poules, mendiant, culture atypique, altérité magnifiée… les clichés sur les tsiganes, positifs ou négatifs, ont la vie dure. Ils masquent une réalité complexe entre identité mouvante et sédentarisation plus ou moins forcée, où imaginaire et réalités administratives se télescopent.|Ce numéro plonge au cœur d’une communauté ( ?) où le voyage est plus fantasmé que pratiqué, les politiques publiques parfois mal adaptées et où la scolarisation prend des chemins de traverse… Où le grand absent semble bien être le travailleur social.
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