Résumé :
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Objectif. - Montrer comment l'interaction des discours préventifs médicaux, des changements de place relative des enfants et des adultes et du discours sur l'égalité des chances nivellent les jeunes dans une indifférenciation. Cette indifférenciation est sourec de violences.|Moyens. - A partir des données épidémiologiques sur la santé des jeunes, un certain nombre de comportements en défaveur de la santé ont été mis en en exergue. Le corps médical par des techniques, soit de prévention des risques, soit de promotion de la santé, modèle les jeunes dans des comportements safe et standards. Malheureusement, ce modelage s'avère relativement inefficace et générateur de comportements à risques, par exemple, dans le sport.|D'un autre côté, la perte de légitimité des adultes par rapport aux droits des enfants entraîne une difficulté dans la construction de l'identité du jeune. Dans ces contextes, le discours sur l'égalité des chances et des accès aux biens met en place une série d'objets comme traits de l'identité (PC, MP3, téléphones portables...). Ne pas les posséder est ne aps exister et devient source de violences.|Résultats. - L'augmentation des comportements à risques et de délinquances est le résultat d'un ensemble de mécanismes qui ne permettent plus la construction d'une différence entre individus. Cette différence est celle qui fonde l'identité psychique.|Conclusion. - Une promotion de la santé qui passerait par une éducation aux plaisirs, une augmentation de la cohérence entre adultes et l'instauration de groupes de jeunes citoyens nous emblent être les éléments permettant de réinstituer une dimension véritablement humaine.
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