Résumé :
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Cet article pose la question de la violence. Violence qui hante les relations au sein des CER au point que les jeunes qui y sont placés, tout autant que les éducateurs qui tentent d'apporter des réponses pédagogiques à leurs problématiques, peuvent paraître, aux yeux de certains, pour des personnes dangereuses. L'auteur tend à montrer que la violence est consubstantielle à toute action éducative qui cherche du reste à masquer ses manifestations. Les destins de cette violence connaissent des tournures diverses qu'il s'agit ici de comprendre plutôt que de stigmatiser. La peur fait partie du travail pédagogique à prendre en compte en CER. La sensibilité clinique présente une condition préalable : n'avoir pas peur de l'autre partenaire.
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