Résumé :
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La dynamique traumatophilique s'affirme dans la nécessité d'expulser, à l'orée du génital, la part séduite sur laquelle s'est instituée l'oeuvre de subjectivation. Ce travail d'expulsion est rendu d'autant plus difficile et dangereux que, s'il concerne des éléments qui suscitent un sentiment d'aliénation insupportable à l'égard d'autrui, il touche également à des formants qui ont participé à l'établissement des bases de la subjectivation. S'arracher à l'attraction de ces éléments séductifs - à haute valeur subjectalisante mais dont la pérennité empêche l'évolution psychique - entraîne le sujet à avoir recours à une radicalité dont témoigne une certaine violence dans le cadre du processus de subjectivation.
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