Résumé :
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Le fraternel s'introduit dans le sujet sous la forme de l'intrus, qui le sépare définitivement de son objet de satisfaction. Mais le frère est aussi le plus proche, celui qui a partagé le même ventre maternel. Porteur de cette ambivalence, le fraternel reste à la fois le lieu de la plus tendre complicité - celle du paradis perdu des lieux originaires -, et celui de la plus redoutable lutte pour la survie subjective. Reste alors à reconnaître au frère, au même, cette part d'étrangeté qui en fait cet ennemi intime dans lequel je me reconnais.
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