Résumé :
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But de l'étude - Ce travail apporte des informations sur l'identification des enfants à haut potentiel sous l'angle du bilan psychométrique. Plus précisément, cette étude traite des scores dans les profils psychométriques d'enfants à haut potentiel intellectuel ( HPI ). Cette hétérogénéité pose la question du diagnostic qui se fonde, la plupart du temps, sur un seul chiffre QI supérieur ou égal à 130. Avec l'introduction du test WISC IV et sa multiplicité d'indices, la question est d'autant plus délicate. Enfin, sur un plan théorique, nous souhaitons confronter les résultats d'enfants HPI à l'idée d'intelligence générale ( facteur g ).|Méthode - Les 20 enfants, âgés de neuf ans et dix mois à 12 ans et dix mois, qui participent à cette recherche ont été identifiés sur la base d'une évaluation antérieur au WISC III ( QI total supérieur ou égal à 130 ). A chacun, le WISC IV ( Weschsler 2005 ) a été administré.|Résultats - Les résultats montrent une hétérogénéité dans les profils qui se traduit par une non-interprétabilité des QI totaux pour la quasi-totalité du groupe. Les résultats montrent en outre une quasi-absence de liaisons entre les différents subtests qui composent l'instrument.|Conclusion - Il est donc suggéré que l'analyse du profil est peut-être plus pertinente que l'évocation du seul QI. D'un point de vue théorique, l'absence de liaison entre les différents subtests est compatible avec l'hypothèse de divergence ( Detterman, 1991 ) et remet en cause une conceptualisation unitaire de l'intelligence ( notion facteur g ) chez ces enfants-là.
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