Résumé :
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Les non-voyants pratiquent l'espace urbain en se référant à leurs perceptions tactiles, auditives, olfactives et kinesthésiques. Ils utilisent les perceptions mentales pour connaître et identifier les lieux avant de s'y déplacer. L'usage du GPS, bien que rare, aide au déplacement sur un parcours plus long. La distance et le temps du déplacement sont moins importants que les obstacles physiques et sonores. Par contre, les repères tactiles et sonores informent sur les qualités de l'espace et structurent la mobilité.
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