Résumé :
|
Les trois questions posées à propos du management du dispositif GCSMS|- Comment mettre en oeuvre l'organisation du groupement ?|- Quels choix de gestion et quelles conséquences pratiques ?|- Quelles sont les conséquences sur l'évolution des chaînes de décisions et de responsabilités ?|La réponse que l'auteur propose s'articule avec ses trois niveaux d'expérience.|Celui d'une réflexion sur le secteur et médico-social, et plus largement de l'économie sociale, que l'on retrouvera tant dans ses études, ses ouvrages et articles et plus régulièrement dans un blog. Celui d'un homme de terrain et ancien dirigeant, à la fois dans l'action sociale et dans l'insertion par l'économique. Celui d'un consultant, mais pas d'un juriste ou d'un fiscaliste, sollicité aujourd'hui pour des montages de projets ou par des organismes se posant la question de l'utilisation des nouvelles structures juridiques. L'auteur citera deux types de sollicitations qui lui apparaissent. Le premier concerne les rapprochements d'organismes ( souvent conçus depuis longtemps ) autour d'un projet ou d'une opportunité, souhaitant s'emparer du décret pour le montage à développer ( service insertion d'IME, service insertion de CAT, service d'accueil comme guichet unique de demandeurs d'asile ). Le deuxième concerne des organisations isolées ( une association gérant un établissement par exemple ) confrontées à des limites, manques ou difficultés, et qui souhaitent se regrouper, se demandant ce qu'ils pourraient réaliser à partir du décret. Il note que dans les constructions des GCSMS, à l'instar de l'exemple présenté dans la matinée, la question du temps dans la constitution implique le long terme : par opposition, dans les entreprises marchandes, toute opération de fusion/acquisition est basée sur une dynamique d'efficacité et d'une gestion à court terme, c'est une condition de la faisabilité.
|