Résumé :
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Evaluer une situation où les questions de maltraitance à l'égard d'un enfant se posent, interroge certainement la relation entre l'intervenant et celui ou celle qui est en position de patient. Nous savons par ailleurs que la confidentialité est le ciment d'une relation d'aide. L'article présente une méthode dite non suggestive, intéressante et utile par la rigueur de l'analyse qu'elle se propose de réaliser de l'allégation. L'entrevue avec l'enfant et l'analyse de sa déclaration représentent le noyau central du bilan à réaliser lors d'une suspicion d'abus sexuel. Si elle représente le point de départ d'une investigation sur le plan judiciaire, elle est importante également à réaliser dans la perspective d'aide et de soins. Si dans le premier champ et la première logique, l'évaluateur se place dans une recherche de preuves, la seconde finalité est de rencontrer l'enfant dans la matérialité de sa réalité vécue. Soyons, donc attentifs à considérer cet outil précieux comme moyen d'aide et non tel une finalité en soi.
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