Résumé :
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"Depuis les années 1990, des initiatives internationales ont concouru à forger les normes pénales de blanchiment d'argent et de corruption d'agents publics étrangers. Cette offensive nouvelle contre la criminalité transnationale s'explique en partie par la mondialisation et par la fin de la guerre froide. Mais, si l'on se focalise sur ces processus structurels et sur les réactions qu'ils ont entraînées de la part de la "" communauté internationale "", on risuqe de laisser dans l'ombre les intérêts nationaux et les enjeux de pouvoir à l'oeuvre derrière l'instauration de dispositifs répressifs à l'échelle mondiale. De plus, on ne saurait évaluer l'harmonisation mondiale des législations sans tenir compte des difficultés et de divergences que manifeste sa mise en oeuvre au plan national. A partir des exemples français et allemand, cet article étudie le rôle de Etats en tant que producteurs et uilisateurs du droit international incriminant le blanchiment d'argent et la corruption d'agents publics étrangers."
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