Résumé :
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L'atteinte létale du corps ( le lupus et le cancer ) est survenue chez la patiente ici présentée, Luce, comme un évènement achevant le radical travail psychique de déliaison mélancolique inaugurée à l'origine. Oeuvre de la puslion de mort, toutes les tentatives de reliaison ont échoué rendant paradoxalement lisibles certains registres :|- le registre d'une temporatité narrative dans laquelle intervient une scission diachronique : enfant - adulte.|- le registre synchronique faisant jouer tour à tour, d'une part, l'absence et le vide à suppléer : absence du sens ou le manque à dire et, d'autre part, l'ommnipotence de la maladie et la multiple déclinaisons du travail de sape comme acte ultime de débordement.|Ces registres convoquent l'exclusion originelle et la tentative d'un effacer la trace comme ce qui semble paradoxalement structurer la ré-appropriation de sa subjectivité, mais tentative vaine car la confrontant répétivement à la mort.
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