Résumé :
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"La volonté profonde émanant de ce texte est de dévoiler la positivité de l'ennui trop souvent dévalué (non sans effort) par notre culture.|Bien plus qu'un simple état passager de lassitude, l'ennui s'incarne comme l'instant essentiel de la posture philosophique car le silence qu'il impose réveille à l'oreille l'infime voix de l'être de ce monde. Ainsi, l'ennui nous apparaît désagréable, car par l'infime voix de l'être de ce monde. Ainsi, l'ennui nous apparaît désagréable, car par sa latence, l'être nous saisit sans se soucier de nous plaire.|En vérité, par l'ennui, le monde réclame notre attention, exige notre intention. L'accepter, c'est échapper à la fuite de l'agir en se confortant dans le las, en faisant face à l'horrible et sublime vérité d'une existence enfin vécue.|S'enivrer d'ennui est donc un mal nécessaire pour tous ceux qui prétendent à la plénitude de la conscience, pour tous ceux qui s'enchantent d'accéder enfin à l' ""humanité"" lucide.|Un mal pédagogique... mais au fait l'ennui est-il encore un mal?"
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