Résumé :
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Un examen de la législation pénale italienne des dernières décennies révèle des réponses au phénomène criminel très hétérogènes. Pour ce qui est des principales urgences criminelles ( principalement, mais pas seulement, terrorisme et mafia ), les choix du législateur ont été le plus souvent à caractère essentiellement répressif, avec le risque consécutif d'un retour à la barbarie du droit pénal. Seules les manifestations criminelles dans le domaine économique et politique ont été soumises, surtout récemment, à un ensemble de normes très indulgentes.|Toutefois, au-delà de la logique de l'urgence, ont été réalisées en Italie d'importantes réformes inspirées par l'idée d'un droit pénal minimum ( on pense notamment aux lois de dépénalisation et à celles qui prévoient une atténuation des réponses punitives ) soit par une conception réparatrice de la justice qui s'exprime dans le droit pénal des mineurs et dans la loi ayant introduit la compétence pénale du juge de paix.
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