Résumé :
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Le postmodernisme a pris acte de l'écroulement des cadres de références communs aux sociétés modernes, en démontrant les limites et la relativité des certitudes issues de la philosophie des lumières et du primat de la pensée scientifique. Ce mouvement a coïncidé avec le brassage des cultures qui, initié par les grandes découvertes de la Renaissance et amplifiée par la colonisation, s'accélère aujourd'hui sous l'impulsion de la mondialisation.|Au milieu du champ de ruines des certitudes héritées du siècle des lumières surgissent des reconstructions de la personne et du social qui s'appuient sur des règles partagées, la reconnaissance des compétences singulières à chacun et sur la bienveillance. A ces conditions, il redevient possible, pour le moment au sein de micro-groupes, d'agir ensemble dans un monde de plus en plus incertain.
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