Résumé :
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"Les problèmes de corruption policière et de pratiques peu éthiques ont généralement fait l'objet d'analyses a posteriori, notamment à partir de lectures de cas ou de rapports d'enquête. Ces recherches ont permis d'améliorer la connaissance du phénomène et la réalisation de diverses typologies des déviances policières. Elles n'ont toutefois pas vraiment contribué à la mise en place de mécanismes de prévention de ces problèmes, surtout lorsqu'il s'est avéré qu'ils étaient récurrents et qu'ils touchaient plusieurs strates d'une organisation policière. Lorsque des situations de ce genre se présentent, on remplace le concept de la pomme pourrie par celui voulant que parfois, c'est le baril qui pourrit les pommes qu'il contient. Une première approche susceptible d'éclairer le problème en amont consiterait à mieux comprendre les attitudes des policiers quant à leur volonté de dénoncer ou nom des collègues qui se livreraient à des comportements problématiques et en reliant ces attitudes à d'autres facteurs de l'environnement culturel des policiers, tels que l'importance accordée au code du silence, à l'usage de la force, au pouvoir discrétionnaire, et autres. C'est en adaptant les questionnaires développés indépendamment par Weisburd et al. ( 2000 ) et par Klockars et al. ( 2000 ) que nous avons ainsi interrogé un échantillon de 455 policiers québécois. Nous nous sommes essentiellement attardés aux raisons qui font qu'un policier dénonce ou non une conduite qui constitue clairement un bris des normes et des règles du métier. En recouvrant à trois séries d'équations de régression logistique, nous avons été en mesure de relever les attitudes particulières à trois types de répondants, les "" réticents "", les "" conformistes "", et les "" relativistes "", notamment en ce qui a trait à la longueur de leur expérience, à la façon dont ils conçoivent le métier de policier et leur attitudes quand à divers éléments de la culture policière. Les conlcusions de cette étude permettront éventuellement aux organisations policière québécoises de mettre en place des stratégies préventives sans trop éparpiller d'efforts sur des facteurs moins contribuants au problème."
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