Résumé :
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Depuis la fin du dix-neuvième siècle, la place du sujet n'a cessé de se restreindre. Pour Hegel, il est pris dans la mouvance d'une histoire à travers laquelle la raison se réalise , pour Marx, c'est la place qu'il occupe dans les rapports de production qui le détermine, et pour Freud, il n'est plus que le jouet de son inconscient.|Plus proche de nous, le structuralisme français considère que ce n'est pas le sujet qui parle, mais le langage qui s'exprime à travers lui.|Enfin, avec l'approche systémique, le sujet risque de se voir réduire au système de relations auquel il appartient.|Pouquoi des thérapeutes familiaux s'intéressent aux thèmes de l'éthique et de la liberté ? Nous assistons en cette fin du vintgtième siècle, à l'effondrement de cetaines idéologies qui avaient lié la raison à l'histoire, et jugé les moyens à l'aune des fins.|Des voix de plus nombreuses s'élèvent pour réitérer que ce sont les moyens qui jugent les fins, que rien ne peut nous dégager de notre responsabilité, et que le statut du sujet demeure un thème crucial.|Au nom de quelle éthique intervenons-nous? Qu'en est-il de la liberté de nos patients? Ces questions, parmi d'autres, expliquent pourquoi, en tant que psychothérapeutes, nous ne pouvons rester à l'écart de ce débat.
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