Résumé :
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Le débat sur la réussite ou l’échec de l’intégration des migrants est influencé, voire biaisé, par le regard que l’on porte sur la présence de populations musulmanes dans notre pays. Se posent avec de plus en plus d’acuité des questions telles que l'accroissement des référentiels religieux en général, et musulmans en particulier, dans les écoles, les maisons de jeunes, les lieux de travail. De nouvelles demandes se multiplient par rapport au port du foulard, aux contributions de la science.|Huit ans après la publication du rapport « Musulmans et non musulmans. Les noeuds du dialogue » (2006), la Fondation a souhaité refaire le point sur l’état des relations et des regards réciproques entre musulmans et non musulmans à Bruxelles. Dans le cadre de « forums réflexifs », les chercheurs du Centre interdisciplinaire d’études de l’islam dans le monde contemporain (CISMOC-UCL) ont abordé sans tabou les questions qui constituent des sources réelles ou potentielles de conflits en tentant de garder un dialogue sain et constructif. Cette étude questionnait en particulier les pratiques de relations dans les écoles et les entreprises mais aussi au niveau associatif et interindividuel. Les résultats pointent la difficile construction de relations apaisées et de vifs malaises réciproques.|Cette publication constitue la synthèse des résultats de cette recherche, laquelle fera ensuite l’objet d’un ouvrage scientifique qui sera publié au début de l’année 2015.
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