Résumé :
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L’un des enjeux majeurs du nouveau Programme de formation de l’école québécoise demeure sans contredit sa politique de l’adaptation scolaire, privilégiant l’intégration - terme ici générique - de la population en difficulté en classe ordinaire (Ministère de l’Éducation du Québec, 2000a). Si la classe ordinaire demeure théoriquement le milieu d’éducation idéal pour la majorité des élèves en difficulté d’apprentissage, les conditions généralement mises en place pour favoriser la réussite de l’intégration n’ont pas toujours donné les résultats escomptés. Certains travaux récents suggèrent que l’attitude de l’enseignant face à l’intégration est un élément clé du succès d’une telle entreprise, et que cette attitude dépend elle-même des conditions dans lesquelles il est amené à la réaliser. La réussite de l’intégration passerait donc nécessairement par une prise en considération des besoins de l’enseignant de la classe intégrante, qui doit composer avec cette nouvelle réalité. Ces besoins sont cependant encore mal définis dans le nouveau contexte scolaire engendré par la récente réforme de l’éducation.
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