Résumé :
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Encore aujourd'hui, la vie affective et sexuelle reste un sujet tabou. Les femmes handicapées sont particulièrement exposées à trois formes d'oppression clairement identifiées comme sexistes: les violences physiques, sexuelles et psychologiques produites au sein de la famille et de la collectivité au sens large (les instructions d'accueil les lieux de travail adapté, les services d'accompagnement et l'espace public), sans oublier les violences conjugales, l'exploitation financière et la stérilisation forcée.Face à ces nombreuses constatations et vu le peu d'intérêt manifesté pour cette problématique en Belgique, ce n° spécial de chronique féministe met en relief les différentes facettes de cette double discrimination vécue par les femmes handicapées. Il tente d'apporter des réponses aux questions telles que la vie affective et sexuelle est -elle un droit pour les femmes et les hommes handicapés. Ne faudrait il pas intégrer la dimension sexuée dans l'éducation sexuelle et dans l'étude des violences vécues par les personnes handicapées. Pourquoi existe-t-il encore tant de freins aux dénonciations et aux prise en compte d'abus et d'actes de violences à l'encontre de ce public?
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