Résumé :
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Lorsqu'on part d'une approche holistique de la personne, on peut dire qu'il n'y a pas de soins sans consentement, si par soin, on entend la démarche de l'intéressé pour dépasser sa souffrance et les incapacités qu'elle est susceptible d'entraîner. Pourtant le soin répartit des rôles et des rapports de pouvoirs entre soignants et soignés. La réapropriation de la dignité doit partir de la considération de ce que les gens sont vraiment et de ce qu'ils peuvent faire eux-mêmes et pour eux-mêmes, à travers le soutien individualisé dans les vécus de préjudice et l'action collective dans les espaces conviviaux citoyens, permet l'accès à la pleine citoyenneté à travers l'empowerment.
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