Résumé :
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Les patients souffrant de retard mental et de désordres psychiatriques sont particulièrement vulnérables à diverses formes d'exploitation (physique ou sexuelle par exemple) et ne reçoivent pas l'assistance légale nécessaire lorsqu'elle est requise pour des questions d'incapacité, d'information sur leur droits, etc. Par ailleurs, les jeunes ainsi que les délinquants présentant un retard mental sont une population particulièrement exposée à la violation de leurs droits. La pratique de l'évaluation psychopathologique chez une telle population génère de multiples sources d'erreur préjudiciables au traitement. On peut éviter de tels écueils en utilisant certains instruments d'évaluation. Par ailleurs, le double diagnostic est un facteur de risque pour la ré-institutionnalisation, pour le traitement dans un cadre institutionnel, pour les restrictions de soins en communauté et pour une moindre utilisation des techniques psychothérapeutiques. Les services psychiatriques pour les personnes présentant un retard mental ont fréquemment été accusés de ne pas maintenir un niveau de soins suffisant, de présenter des lacunes dans leur coordination et de proposer des soins dont la qualité reste questionnable. Les personnes présentant un retard mental souffrent d'une double discrimination liée à chacun des deux diagnostics. Ce parti ne pourra être dépassé qu'à la seule condition que l'équité soit considérée comme une recherche de justice, considérant la tentative d'élever le niveau de jeu, de la même manière que la législation américaine a ordonné le développement de mesures d'actions d'affirmation.
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