Résumé :
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"Il faut cesser d'associer le care à la ""moralité des femmes"" comme le fait C. Gilligan. Il s'agit plutôt de présenter une défense politique de l'éthique du care, défini comme une activité générique qui comprend tout ce que nous faisons pour maintenir, perpétuer et réparer notre ""monde"" de sorte que nous puissions y vivre aussi bien que possible. L'auteur considère qu'à condition de déplacer les frontières entre morale et politique, raison et monde des sentiments et entre vie publique et sphère privée, le care peut apparaître comme un concept politique utile, susceptible de nous aider à repenser la coopération démocratique d'êtres qui sont tous fondamentalement vulnérables, comme l'est aussi leur monde commun."
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