Résumé :
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La question du SIDA dans la population des personnes handicapées mentales renvoie directement à la question de leur vie affective et sexuelle. Si les textes institutionnels insistent généralement sur les droits qu'ont les personnes handicapées à vivre une vie affective et sexuelle, les faits démontrent encore souvent que ce droit n'est pas acquis. Le SIDA, avec ce qu'il comporte de risques de marginalisation de la personne qui en est atteinte, est susceptible d'être récupéré pour justifier un climat de répression institutionnelle en matière de sexualité. Il s'agit d'être vigilant, afin de prévenir les exclusions et de préserver la dignité et la liberté des principaux intéressés: les personnes handicapées.
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