Résumé :
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Les théories psycholinguistiques actuelles décrivent la lecture comme une activité complexe * en effet, elle met en jeu simultanément plusieurs composantes, parmi lesquelles la compréhension, le contexte, et l'identification des mots. Cette dernière suppose la capacité à recouriri aux règles de correspondance grapho-phonémique, et requiert donc d'une part une bonne connaissance des lettres, plus particulièrement de leurs sons, et d'autre part l'aptitude à segmenter les mots en phonèmes. Et même si certains sujets mentalement handicapés montrent un bon niveau de performance dans une activité d'identification de mots isolés, on constate chez la plupart d'entre eux de sérieuses difficultés au niveau de ces composantes de l'activité d'identification des mots que le recours aux règles de correspondance grapho-phonémique. Lesquelles ? Quelles conséquences cela a-t-il sur l'apprentissage et l'activité de lecture, et notamment sur l'accès à la compréhension ? Une recherche effectuée à l'Université de Genève tente d'apporter des éléments de réponses à ces questions. Un certain nombre de résultats de cette recherche sont présentés ici.
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