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Résumé :
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L'intrication de la douleur physique et de la douleur psychique rend encore plus difficile l'expression de la douleur chez la personne handicapée. Le chemin que chacun parcourt est fait de choix, de pertes, d'investissements pour mener à bien un projet. Les limites rencontrées sont à la base de l'organisation psychique et invite le sujet à prendre position face à ce qui lui manque. Être porteur d'un handicap mental peut rendre ce chemin bien douloureux pour la personne elle-même comme pour son entourage. La souffrance utilise des moyens variés pour se faire entendre mais selon l'auteur, elle est toujours en lien avec une demande d'amour, un rêve d'être unique. C'est pourquoi les soignants doivent privilégier la place de chacun, respecter son identité humaine tout en respectant les règles de la vie institutionnelle. Être à l'écoute de la souffrance demande de la part du soignant d'avoir réglé un peu son compte à la souffrance, veillant à ne pas laisser son désir propre en souffrance.
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