Résumé :
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L'auteur analyse la société actuelle qui connait une période de transition et passe à l'ère post-industrielle. Un monde qui se défait, se casse, la galère. Cette galère n'est pas simplement le fait des ouvriers qui rencontrent le chômage* c'est l'epxplosion , la décomposition d'un acteur social. Aujourd'hui, les jeunes se décomposent en morceaux d'acteurs sociaux.L'auteur prend en considération 3 éléments: .1 le délitement d'un univers de régulation sociale spontanée (décomposition du tissu social crée un sentiement d'insécurité). .2 la dimension d'exclusion (chômage, racisme..). .3 la conscience de classe càd ce qui donne un sens à la vie, à l'action que l'on mène. Cette conscience de classe est absente chez les jeunes suite à l'éclatement des logiques. Ils sont mal socialisés et dominés par le sentiment qu'ils sont incapables d'avoir un emploi. Ils se sentent menacer par le trou noir de la galère càd le moment où l'on disparaît comme sujet. Mais dans cet univers dominé par le chômage, il y a des exemples de mobilisation collective qui ne sont jamais faites sur le thème de l'emploi. Ces jeunes se mobilisent déjà autour du thème post-industriel à savoir le droit d'avoir une subjectivité, le droit d'être une personne alors qu'ils n'exixtent même pas dans les prémices économiques de cette société. Les mutations que nous vivons ne sont pas seulement d'ordre économique, mais il faut comprendre que l'on passe d'un sujet qui s'appelle le travailleur ou le jeune travailleur à un autre type de sujet historique qui se fabrique dans les communautés éducatives. Les établissements scolaires devraient aussi penser les problèmes en termes d'éducation, de fabrication d'acteurs sociaux qui ne sont pas simplement des sujets pouvant choisir dans des services de formations professionnels adaptés.
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