Résumé :
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Cette étude, inscrite dans le programme opérationel Interreg II Wallonie/Champagne-Ardenne, avait pour but d'améliorer la couverture du dépistage du cancer du sein de part et d'autre de la frontière. La France et la Belgique n'offrent pas le même contexte en matière de dépistage de masse du cancer du sein, celui-ci est organisé plus particulièrement en France alors qu'il ne l'est pas encore en Belgique, les deux pays ont développé des méthodes de travail différentes reposant touteois sur un corpus commun d'indicateurs. Les résultats sont identiques d'un pays à l'autre, notamment en ce qui concerne le profil des femmes qui n'ont jamais passé de mammographie. Les variables socio-démographiques décrivent des femmes plus faiblement scolarisées. Elles se sentent moins vulnérables par rapport au cancer du sein, font également moins de dépistage. Elles sont moins bien informées et consultent moins un gynécologue. Les raisons évoquées pour ne pas participer au dépistage organisé ou ne pas passer de mammographie sont en premier lieu relatives à l'autopalpation, puis à leur absence de sentiment de vulnérabilité, à la peur du médecin, des résultats ou de l'examen en soi.
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