Titre :
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Activités et types de jeux reliés aux problèmes de consommation de substances chez les jeunes
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Auteurs :
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BRUNELLE N. ;
LECLERC D. ;
DUFOUR M. ;
LAPIERRE V. ;
COUSINEAU M.M. ;
GENDRON A. ;
SAINTE MARIE M.
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Type de document :
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Article : texte imprimé
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Dans :
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Drogues, santé et société (Vol. 14 n° 1)
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Article en page(s) :
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pp. 213-232
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Note générale :
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biblio.
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Langues:
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Français
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Catégories :
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TOXICOMANIE
ADDICTION
DROGUE
JEUNE
ADOLESCENT
JEU DE HASARD
JEU D'ARGENT
HABITUDE
JEU PATHOLOGIQUE
JEU EN LIGNE
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Mots-clés:
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TOXICOMANIE
;
ADDICTION
;
DROGUE
;
JEUNE
;
ADOLESCENT
;
JEU DE HASARD
;
JEU D'ARGENT
;
HABITUDE
;
JEU PATHOLOGIQUE
;
JEU EN LIGNE
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Résumé :
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La consommation de substances psychoactives (SPA) et la participation à des jeux de hasard et d’argent (JHA) font partie des conduites à risque à l’adolescence. Certaines études montrent que le fait de jouer à des JHA et celui d’éprouver des problèmes de JHA sont associés aux problèmes de consommation de SPA chez les jeunes, mais elles documentent peu quelles activités (nature et quantité) et types de JHA (Internet ou non-Internet) sont plus spécifiquement reliés aux problèmes de consommation de SPA à l’adolescence. Les travaux de la présente étude visent à explorer les liens entre les activités de JHA, le nombre de JHA et les types de JHA d’une part, et les SPA consommées ainsi que la gravité de la consommation de SPA, d’autre part. Pour ce faire, une étude a été réalisée entre 2007 et 2009 auprès de 1 870 élèves de la 3e à la 5e année du secondaire, âgés de 14 à 18 ans. Un questionnaire sur les habitudes de JHA (DSM-IV-MR-J) et un autre sur la consommation de SPA (DEP-ADO) leur ont été administrés. Les résultats montrent notamment que les jeunes polyconsommateurs (alcool et cannabis) s’adonnent aux JHA dans une proportion plus élevée que les consommateurs d’alcool seulement. Aussi, le fait de jouer avec des appareils de loterie vidéo (ALV) semble être associé à une gravité plus importante de la consommation de SPA que les autres activités de JHA. Par ailleurs, une gravité plus élevée de la consommation de SPA est manifestée chez ceux qui s’adonnent à un plus grand nombre d’activités de JHA différentes. Les jeunes jouant avec les ALV et ceux faisant des paris sportifs s’adonnent à un nombre moyen de JHA différents plus important. Enfin, les joueurs Internet de l’échantillon présentent des problèmes de consommation de SPA plus graves que les joueurs non-Internet. Les implications cliniques de ces résultats sont discutées.
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Note de contenu :
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INTERVENANT, SCIENTIFIQUE
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