Résumé :
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L’effraction de l’intime par la maladie cancéreuse et les mises en vulnérabilité somatiques et psychiques qu’elle entraîne oblige le patient à une assistance soignante, interrogeant par là même la question d’une altérité possible à accueillir.|Quel dévoilement à peu près paisible peut se consentir à cet autre-soignant, quand le cancer est déjà lui-même intime déconstruction par l’Autre, par l’intrus en soi ? Et comment penser la question de la distance et de la proximité offertes au vulnérable, qui pourrait permettre à l’espace de la relation de soin de se faire levier de transitionnalité et de créativité psychique pour le patient ?
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