Résumé :
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L’extrême réceptivité du nouveau-né aux affects et aux messages provenant de l’inconscient maternel le rend particulièrement vulnérable lorsque, du fait d’une pathologie psychique de la mère, il se trouve pris dans des projections excessivement mortifères. Dans le cadre d’une unité mère-bébé, au travers de l’observation du nourrisson selon la méthode d’Esther Bick, nous avons pu ressentir combien le bébé peut être amené à s’identifier corporellement aux fantasmes maternels, au péril de sa vie. La fonction contenante des soignants, l’empathie et la verbalisation du scénario imaginaire peuvent conduire à un dégagement salutaire.
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