Résumé :
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Depuis la première initiative en Suisse en 1992, une quinzaine de pays, tous situés en Europe et en Asie centrale, ont expérimenté, de façon plus ou moins durable, des programmes d’échange de seringues en prison (PES). On ne compte pourtant que neuf pays où la possibilité d’accéder à un PES existe aujourd’hui en prison, dix fois moins qu’en milieu libre. Cet article retrace les contextes nationaux de mise en place de cet outil de réduction des risques, les modes d’intervention développés dans les différents pays et les évaluations dont ces programmes ont fait l’objet. Le bilan positif des PES en Europe suggère que des dispositifs similaires pourraient être bénéfiques dans des établissements fermés où le taux d’usagers injecteurs est élevé.
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