Résumé :
|
Certains héroïnomanes sont âgés de plus de 40 ans lorsqu’ils effectuent une première démarche de soins en institution. Il n’est pas rare qu’un suivi psychothérapique soit alors mis en place. C’est le cas de Robert, 46 ans. Ce patient connaît bien les limites des traitements de substitution aux opiacés. Il relate de façon réfléchie son expérience toxicomaniaque et établit des liens spontanés entre des événements marquants de sa vie et son comportement d’intoxication. Robert possède également une capacité forte à accueillir sa tristesse et ses “imperfections”, ainsi qu’à faire preuve d’humour. Sur le plan intrapsychique, le désir de remaniement de ce sujet dépendant, qui a atteint le “midi” de la vie, est soutenu par l’intuition qu’une confrontation transformatrice avec la souffrance harcelante qui a fondé son recours à la toxicomanie psychosédative est désormais possible.
|