Résumé :
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Si l'on en croit le discours dominant de ses théoriciens, «La problématique du risque» a bon dos. Le risque est partout et rares sont nos conduites y échappant. Mais à trop vouloir prédire plutôt que comprendre, quantifier plutôt que qualifier, on court le risque de rater le sens de ces conduites et, au final, d'intervenir dans le mauvais sens. C'est pourquoi D. Favresse nous invite à déconstruire nos représentations de l'adolescence sous l'unique prisme du risque, autrement dit à envisager et comprendre la période de l'adolescence plus comme une construction ou une singularisation que comme une juxtaposition ou une répétition de conduites à risque. Seul un tel renversement de perspective permet de saisir en quoi l'adolescent tire bénéfice de ses prises de risque et, le cas échéant, de déterminer en quoi les conduites qu'il adopte peuvent grever son parcours d'adulte en devenir.
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