Titre :
|
Patients infectés par le VIH lors de l'usage de drogue : les déterminants de la présence d'une symptomatologie dépressive
|
Auteurs :
|
Marie Préau ;
BOUHNIK A.D. ;
POIZOT MARTIN I. ;
PROTOPESCU C. ;
CARRIERI M.P. ;
GALLAIS H. ;
MOATI J.P. ;
Bruno Spire
|
Type de document :
|
Article : texte imprimé
|
Dans :
|
ALCOOLOGIE ET ADDICTOLOGIE (Vol. 29 n° 2)
|
Article en page(s) :
|
pp. 161-169
|
Note générale :
|
biblio.
|
Langues:
|
Français
|
Catégories :
|
TOXICOMANIE
ADDICTION
DROGUE
SIDA
PRISE EN CHARGE
DEPRESSION
SYMPTOME
TRAITEMENT DE SUBSTITUTION
|
Mots-clés:
|
TOXICOMANIE
;
ADDICTION
;
DROGUE
;
SIDA
;
PRISE EN CHARGE
;
DEPRESSION
;
SYMPTOME
;
TRAITEMENT DE SUBSTITUTION
|
Résumé :
|
La présence de symptômes dépressifs apparaît comme l'un des enjeux majeurs de la prise en charge de l'infection par le VIH du fait de son rôle fondamental quant au succès thérapeutique des multithérapies antirétrovirales, et cela plus particulièrement chez les personnes infectées par le VIH lors d'usage de drogue par voie intraveineuse (UDVI). L'objectif de cette étude consiste à déterminer les facteurs associés à la présence d'une symptomatologie dépressive auprès de patients UDVI. Méthodes: les données prospectives utilisées sont issues d'une cohorte de patients UDVI (la cohorte MANIF 2000). La présence de symptômes dépressifs a été évaluée de manière longitudinale à l'aide de l'échelle CES-D, et cela après une année sous multithérapie. Le biais induit par la présence de nombreuses valeurs manquantes au cours du temps a été contrôlé en utilisant une approche de type Heckman à deux niveaux. Les estimations quant aux facteurs associés à la présence de symptômes dépressifs ont été effectuées à l'aide des modèles GEE. Résultats: les facteurs indépendamment associés à la présence d'une symptomatologie dépressive sont la non-connaissance de ses paramètres médicaux (charge virale, CD4), de mauvaises relations avec son médecin, ne pas avoir de partenaire stable, ressentir de nombreux effets indésirables du traitement, être en stade clinique B ou C (stade symptomatique) et présenter des caractéristiques immunologiques dégradées (CD4 < 200). Par ailleurs, les personnes toujours UDVI et celles sous traitement de substitution présentaient davantage de symptômes dépressifs que les patients abstinents. Conclusion: ces résultats mettent en évidence le rôle déterminant des facteurs psychosociaux et du vécu de l'infection par le VIH quant à la présence des symptômes dépressifs, ils sont une indication de la nécessité d'une prise en charge adaptée des personnes infectées par le VIH en tenant compte notamment de leur trajectoire de toxicomane.
|
Note de contenu :
|
INTERVENANT, SCIENTIFIQUE
|