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Résumé :
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"Les drogues: paradis ou enfer? Rendent-elles heureux ou l'abstinence est-elle seule garante du bonheur? Le dilemme peut paraître incongru tant les drogues sont étroitement associées, dans les messages préventifs habituels, aux dangers et à l'autodestruction. Pourtant, il est peu contestable que le fait de consommer des drogues - phénomène massif et quasi universel - correspond avant tout à une démarche de recherche de bien-être ou de mieux-être, même si, parfois, elle échoue et conduit au contraire à des souffrances. Les intervenants (soignants et préventologues notamment) ne peuvent donc faire l'économie d'une réflexion sur cette recherche du bonheur, ses aléas et les choix personnels qui la sous-tendent. L'article souligne l'importance de ne sous-estimer ni la portée ni la difficulté de cette réflexion. Il redéfinit aussi le rôle de l'écoute et d'un certain nombre d'outils, en particulier ceux proposés par la ""Gestion expérientielle"", pour accompagner professionnellement et aider à penser de manière véritablement objective et globale l'expérience individuelle. De façon à ce que les usagers soient réellement considérés comme acteurs de leur vie et comme experts de leur éventuel problème."
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