Résumé :
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Bien que la notion de prise de risque soit inhérente à l'adolescence, les conséquences peuvent être parfois désastreuses. Que ce soit au décours d'une ivresse aiguë, d'un bad trip, d'un traumatisme physique consécutif à une consommation de produit ou à un comportement à risque, les services d'urgence font le constat d'un nombre croissant de jeunes patients admis pour ces mêmes motifs, et ils proposent un mode très varié de prise en charge allant de l'hospitalisation de quelques jours à la simple consultation externe. La conférence de consensus d'avril 1992 et les recommandations professionnelles de l'ANAES de septembre 2001 déclinent pourtant quelques éléments de repère. Ces constats signifient l'intérêt d'une meilleure connaissance de la physiopathologie des conduites à risque de l'adolescent. Ils impliquent enfin la nécessité d'un travail en partenariat des différents professionnels exerçant dans le champ des addictions, qu'ils soient psychologues, médecins psychiatres, urgentistes ou addictologues. Notre travail de terrain et les échanges entre les différents professionnels nous ont ainsi amenés sur le plan local à proposer un mode de prise en charge spécifique des ivresses aiguës de l'adolescent.
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