Résumé :
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"Au sein de l'Unité PROMES de l'Ecole de santé publique de l'ULB s'est développé depuis août 2004, un programme visant à soutenir et à accompagner les équipes de médecine scolaire dans la mise en œuvre des missions définies par le Décret 2001 relatif à la Promotion de la santé à l' école. Articulées autour de deux grands pôles, les activités médicales ""classiques"" d'une part, et la mise en place dans les écoles de programmes de promotion de la santé d'autre part, les missions des ex-IMS reposent désormais sur la définition globale et positive de la santé.? Dans ce contexte relativement novateur et propice à l'analyse, certaines équipes de Promotion de la Santé à l'Ecole (PSE) croisent leur questionnement général avec des interrogations plus particulières, relatives par exemple à ce public ""spécifique"" pour lequel, en Communauté française (CF), on a inventé le terme de ""primoarrivant"". Construit au départ d'un échange avec l'équipe du PSE communal Louis Bertrand de Schaerbeek, cet article éclaire notamment la difficulté de maintenir le cap de la promotion de la santé face à un public que les prescrits et les représentations des professionnels associent à la mauvaise santé, au mal-être ou au risque, en l'enfermant de surcroît dans une identité (?) de ""demandeur""."
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