Résumé :
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"L'on ne peut, aujourd'hui, se passer d'une théorie psychosomatique (psychanalytique) des conduites addictives. D'une part parce que les addictions mettent en jeu le corps, comme les somatisations, d'autre part parce que dans chacune de ces pathologies le fonctionnement psychique se trouve être assez proche : défaut du préconscient, difficultés de représentation verbale des émotions, dépression essentielle, défaut de constitution des autoérotismes (psychiques). La différence majeure est, bien souvent, dans une attitude d'inhibition de la violence agressive dans les somatisations (répression) alors que cette inhibition (répression) peut être levée par le recours aux comportement d'addiction. Enfin, la présence de "" Pathologie organique post-abstinence "" (POPA) sera la preuve clinique de cette nécessaire théorisation psychosomatique des addictions."
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