Résumé :
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II s'agit, dans ce texte, de tenter de donner une explication au passage, aux liens qui unissent le goût de la drogue et celui de la contrainte. Concrètement, la place tenue par la drogue, d'une part au sein du XIXe siècle - tant scientifique que littéraire - et de considérer, par ailleurs, sa représentation dans les années soixante. L'expérience toxicomaniaque de deux illustres consommateurs, Dostoïevski et Burroughs, illustre le passage du goût de la drogue à celui de la contrainte. Ainsi, on peut raisonnablement penser que le goût de la contrainte - plus que le goût effréné du plaisir - est le ressort de la toxicomanie. C'est, en tout cas, ce que cet article essaie d'éclaircir.
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