Résumé :
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"En termes de prise de risques, le jeu compulsif occupe une place centrale dans le champ des addictions, constituant ainsi le paradigme d'une addiction sans toxique, où l'alliance de l'aléa et du vertige génère une dépendance psychologique marquée. L'hébétude narcissique du gain le dispute à la délectation morose de la perte et, entre superstition et quête effrénée de sensations (le ""frisson"" du jeu), se développe une trajectoire existentielle stéréotypée, qui met en relief le rapport oblique à la loi du joueur. La configuration de Pedinielli spécifiant les addictions - une mise en scène particulière de l'avidité, de la dette et de la mort- s'avère opérante en matière de jeu pathologique."
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