Résumé :
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Ces dernières années, la politique de réduction des risques s'est développée en France, en apparente opposition avec le discours clinique sur le goût du risque chez les toxicomanes. Il s'agit bien d'une pseudo-opposition, dans la mesure où sont confondus le groupe et l'individu, le contexte et le sujet.|Les programmes de substitution par la méthadone sont un exemple possible de l'utilité qu'il y a à sortir de ce faux dilemne. En respectant les impératifs politiques de la réduction des risques, et en tenant compte, au cas par cas, de la problématique de chaque sujet traité par rapport au risque, on peut créer alors un espace authentiquement thérapeutique.
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