Résumé :
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"La question de départ de ce mémoire consiste à s'interroger sur l'utilité et la pertinence des méthodes et des outils par l'ASBL La Trace qui pratique le sport-aventure avec des toxicomanes, pour augmenter la capacité des utilisateurs à se débrouiller, voire trouver leur place dans la société, telle qu'ils la vivent. En d'autres mots, un parcours à La Trace permet-il, et si oui, à quelles conditions et dans quelles mesures, de diminuer ce que Lodge Walgrave appelle la ""vulnérabilité sociétale"" de l'usager et d'augmenter sa capacité à se projetre dans l'avenir, voire à s'inscrire dans un projet de vie qui lui soit propre. A partir de ces questions deux hypothèses se dessinent. D'une part, au-delà des symptomes d'assuétudes divers que présentent les patient de La Trace, ceux-ci semblent souffrir avant tout d'une fragilité particulière à l'égard de la société telle qu'il la vivent. D'autre part, La Trace, armée d'outils et de méthodes d'intervention spécifique semble particulièrement opérationnelle pour permettre de diminuer cette ""vulnérabilité sociétale"". Le présent travail consiste à mettre en place les éléments d'une structure théorique à partir de l'examen de certains auteurs et, à confronter la théorie et la pratique en faisant appel à la méthode des récits de vie."
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