Résumé :
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La «déficience intellectuelle» fait référence à un déficit de l’intelligence ainsi qu’au déficit du comportement adaptatif qui y est associé. C’est le terme le plus couramment utilisé actuellement dans la littérature internationale dans le champ de la médecine, de l’éducation ou de la psychologie. Il est également repris par le grand public et les groupes de défense des droits des patients. On parle de «handicap intellectuel» lorsque l’on veut évoquer les problèmes sociaux associés à «la déficience intellectuelle». Les définitions constitutives proposées par ces organisations ont en commun les trois critères suivants : Le constat de déficits dans les fonctions intellectuelles comme le raisonnement, la résolution de problèmes, la planification, la pensée abstraite, le jugement, l’apprentissage académique, l’apprentissage par l’expérience et la compréhension pratique. Ces déficits sont confirmés à la fois par des évaluations cliniques et par des tests d’intelligence personnalisés et normalisés ; des limitations significatives du comporte ment adaptatif en général, c’est-à-dire dans les habiletés conceptuelles, sociales et pratiques apprises qui permettent de fonctionner dans la vie quotidienne ; l’apparition de ces déficits intellectuels et de ces limitations adaptatives au cours de la période développementale.
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