![Le ressenti des personnes âgées à leur entrée en maison de repos ou en maison de repos et de soins](./styles/zen/images/no_image.jpg)
Titre : | Le ressenti des personnes âgées à leur entrée en maison de repos ou en maison de repos et de soins : Facteurs favorisant l’adaptation et leviers pour l’améliorer |
Auteurs : | Annick Vandenhooft, Auteur ; Isabelle Collet, Auteur ; Véronique Tellier, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Année de publication : | 2011 |
Format : | pp.26 |
Note générale : | Tout public |
Langues: | Français |
Catégories : | |
Résumé : | Avec le vieillissement de la population et un noyau familial de plus en plus réduit, un nombre grandissant de nos aînés déménagent, pour des raisons très variées, en maison de repos (MR) ou en maisons de repos et de soins (MRS). D’après les données de l’INAMI, en 2007, 6% des personnes de 60 ans et plus y résidaient, 1.9% chez les personnes de 60 à 79 ans, 16.7% chez les personnes de 80 à 89 ans et de 55.3% chez les 90 ans et plus.1 L’entrée en institution ne peut parfois pas être évitée. Des efforts importants peuvent encore être déployés pour que ce changement soit perçu comme une étape vers un mieux être. Dans cette perspective, il nous a paru important d’identifier les déterminants d’une intégration réussie. Plusieurs études ont mis en évidence les principaux motifs sous-jacents à ces changements : les incapacités physiques ou psychologiques2, le décès du conjoint ou de l’aidant naturel, l’isolement social, la volonté de ne pas dépendre des proches et l’épuisement de l’entourage3. L’entrée en maison de repos (MR) ou de repos et de soins (MRS) peut représenter pour certains un soulagement (besoins de sécurité ou de soins) et pour d’autres ce changement sera vécu comme une étape difficile, une rupture dans la trajectoire de vie. Mais, dans tous les cas, ce changement de situation va engendrer une période d’adaptation qui variera selon le déroulement des démarches, selon l’implication de la personne âgée dans les décisions, son état de santé... Selon l’étude de satisfaction des maisons de repos4 réalisée en 2001, seuls 9.5% des personnes interrogées ne recommanderaient pas leur institution. Leurs raisons principales d’insatisfaction étaient : le fait de recevoir moins d’une visite par semaine, une perception d’un mauvais état de santé, l’absence d’implication dans la décision d’entrer en maison de repos, le sentiment de solitude, la taille de l’institution et la longue durée de séjour dans l’établissement. En 1998, une analyse des conditions d’entrée en maison de repos en Wallonie a fait ressortir 6 points importants pouvant favoriser une adaptation favorable1 : • La décision personnelle de la personne âgée d’aller en maison de repos • Le choix de l’établissement par la personne âgée • L’admission et l’accueil chaleureux du résident • La mise en place d’un accompagnement individuel pour une intégration réussie • La collaboration multidisciplinaire des hôpitaux et des services psycho-médico-sociaux • La collaboration entre les intervenants comme par exemple le médecin généraliste, l’hôpital, la famille Cette étude vise à dépeindre le ressenti des personnes aux différentes étapes proches de l’entrée en maison de repos (MR) ou de repos et de soins (MRS) afin d’identifier des pistes qui permettraient d’améliorer leur adaptation dans leur nouvel environnement. De nombreuses personnes gravitent autour de la personne âgée à domicile. Parmi les principaux acteurs du changement de domicile, outre la personne elle-même, les médecins de famille occupent un rôle important5. Qu’en est-il de la famille, des voisins, des relations et du personnel soignant entourant la personne avant, pendant et après ce changement ? Différentes questions permettent de comprendre quelle a été la perception de la personne âgée du rôle de chacun de ces intervenants dans la prise de décision du changement, dans le choix de la MR, ainsi que leurs relations après l’entrée en institution et les conséquences de cette implication sur la qualité de l’adaptation des personnes à leur nouveau milieu de vie. Cette étude a la particularité de collecter les informations en face à face avec le résident. A la lecture des résultats, il est donc important de garder à l’esprit qu’une partie non négligeable de personnes récemment arrivées n’ont pas été interrogées (voir conditions d’exclusions dans la méthodologie) en raison de leurs limitations sensorielles, cognitives ou d’expression, et que leur vécu n’a donc pas pu être pris en compte. Par ailleurs, la population des maisons de repos est principalement féminine ce qui rend difficile l’analyse des résultats selon le genre vu le petit nombre d’hommes dans les différents catégories (le sexe du résident n’a pas été pris en compte comme critère d’échantillonnage). Enfin, rappelons qu’avec 160 entrevues retenues pour l’analyse, les résultats présentés ici n’ont pas l’ambition de donner des proportions valides pour l’ensemble du paysage wallon pour les différents paramètres approchés. Néanmoins, la méthode d’échantillonnage et le très faible nombre de refus permettent de soulever valablement des hypothèses et de mesurer les associations entre différents déterminants. |
Catalogueur : | RESOdoc |
Exemplaires (1)
Cote | Code-barres | Support | Localisation | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
RESO GERIA-F-VAN | PE159851 | Rapport d'enquête | RESOdoc | Libre accès Disponible |
Documents numériques (1)
![]()
Réservé aux lecteurs
![]() rapport_etude_mr_mrs.pdf Adobe Acrobat PDF |