Résumé :
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Objectif Définir les priorités mondiales de recherche pour la prévention de la violence interpersonnelle à l’aide d’une approche systématique.Méthodes Les priorités de recherche ont été établies au cours d’un processus en trois cycles, comprenant deux questionnaires. Durant le premier cycle, 95 experts mondiaux dans le domaine de la prévention de la violence ont proposé des questions de recherche, qui seraient classées au cours du deuxième cycle. Ces questions ont été rassemblées et organisées suivant l’approche en quatre étapes de la prévention de la violence axée sur la santé publique. Lors du deuxième cycle du processus, 280 experts internationaux ont classé par ordre d’importance les recherches concernant les quatre étapes et les différentes sous-étapes de cette approche axée sur la santé publique. Au cours du troisième cycle, 131 experts internationaux ont classé par ordre d’importance des questions de recherche détaillées sur l’étape considérée comme prioritaire au cycle n°2.Résultats Lors du deuxième cycle, « élaborer, mettre en œuvre et évaluer les interventions» était l’étape de l’approche de santé publique jugée prioritaire pour quatre des six types de violence considérés (à savoir maltraitance de l’enfant, violence à l’encontre du partenaire intime, violence armée et violence sexuelle) mais non pour la violence chez les jeunes ou la maltraitance des personnes âgées. À l’inverse, « étendre les interventions et évaluer leur rapport coût-efficacité » était jugé comme l’étape la moins importante pour tous les types de violence. Lors du troisième cycle, « élaborer, mettre en œuvre et évaluer les interventions» relatives au rôle des parents ou aux lois règlementant l’utilisation des armes à feu était considéré comme le domaine de recherche prioritaire. Les principales limitations de l’étude étaient les taux de réponse et d’abandon de l’étude par les répondants. Ces taux étaient toutefois comparables à ceux d’exercices similaires de définition de priorités.Conclusion Ces résultats laissent entendre qu’il est prématuré d’étendre les interventions de prévention de la violence. La priorité de financement devrait porter sur l’élaboration et l’évaluation d’interventions de moindre ample
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