Résumé :
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ObjectifComparer deux indicateurs synthétiques pour le suivi de la couverture universelle en matière de santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile.MéthodesEn nous appuyant sur l'expérience que nous avons acquise dans le cadre de l'initiative Compte à rebours 2015, nous décrivons les caractéristiques de l'indice de couverture composé (moyenne pondérée de huit interventions préventives et curatives tout au long du cycle continu de soins) et de l'indice de co-couverture (total cumulatif de huit interventions préventives dont doivent bénéficier toutes les mères et tous les enfants). En vue d'une analyse et de comparaisons approfondies, nous avons extrait des données de 49 enquêtes démographiques et sanitaires. Nous avons calculé le taux de couverture pour chacun des deux indices synthétiques, puis nous les avons corrélés entre eux et avec des indicateurs de résultats en matière de mortalité et de dénutrition. Nous avons également stratifié les indicateurs synthétiques par quintile de richesse pour un sous-ensemble de neuf pays.RésultatsLes données relatives aux indicateurs des composantes dans la tranche d'âge requise étaient moins souvent disponibles pour la co-couverture que pour l'indice de couverture composé. Une forte corrélation a été établie entre l'indice de couverture composé et la co-couverture avec 6 indicateurs ou plus (Pearson r = 0,73, P < 0,001). L'indice de couverture composé a été plus fortement corrélé avec la mortalité des enfants de moins de cinq ans, la mortalité néonatale et la prévalence du retard de croissance (r = -0,57, -0,68 et -0,46 respectivement) que la co-couverture (r = -0,49, -0,43 et -0,33 respectivement). Les deux indices synthétiques ont donné un aperçu utile des niveaux d'inégalité entre les pays en matière de couverture sanitaire. L'ajout d'autres indicateurs n'a pas eu une incidence majeure sur l'indice de couverture composé.ConclusionL'indice de couverture composé, basé sur la valeur moyenne de différents indicateurs de couverture, est facile à calculer et pourrait être utile pour suivre les progrès et les inégalités en matière de couverture sanitaire universelle.
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